Résultats de l’enquête sur les mobilités du Nord Loiret

Restons positifs !

63 000 habitants dans le Nord Loiret et un même constat pour tous : sans véhicule motorisé il est très compliqué de se déplacer, hormis pour ceux qui habitent en centre-ville.

Le territoire a dominante rural, se trouve enclavé entre les bassins d’emploi de l’Ile-de-France et d’Orléans.

Partant de cette problématique, comment proposer un service plus adapté et répondant mieux aux attentes des usagers ?

Les mobilités dans le Nord Loiret

Les mobilités désignent l’ensemble des déplacements effectués par des personnes ou des objets et incluent différents modes de transport comme la marche, le vélo, les transports en commun et les véhicules.

C’est la Région qui détient la compétence pour organiser les transports, mais de nombreux autres acteurs interviennent sur des thématiques bien spécifiques (transport des personnes en situation de handicap, de personnes âgées, aménagement et entretien des routes, accès des jeunes salariés au premier emploi etc.).

Les 3 Communautés de communes du Nord Loiret (Pithiverais, Plaine Nord Loiret et Pithiverais Gâtinais) ont choisi de se saisir du sujet des mobilités pour avoir une connaissance fine du maillage local afin de comprendre au mieux les dysfonctionnements.

Une enquête pour comprendre les besoins des habitants

Ainsi, une grande enquête a été lancée le 6 septembre 2024 à l’initiative des trois communautés de communes du Nord Loiret qui ont missionné le cabinet Ingerop à cet effet.

Prémice de l’étude globale sur les mobilités, l’enquête en ligne a été complétée par 689 personnes sur le territoire. Cette enquête a permis de mettre en évidence les principales préoccupations de personnes sensibilisées aux problématiques des mobilités et a confirmé ce qui était pressenti : 69% des répondants se sont déclarés insatisfaits de l’offre globale.

L’enquête a été complétée par deux réunions thématiques organisées sous forme d’ateliers, dont l’une ouverte au grand public a eu lieu le 1er octobre 2024 à Pithiviers afin d’approfondir les sujets abordés par l’enquête.

6 thématiques étaient évoquées et étudiées :

  • L’accessibilité vers les territoires limitrophes ;
  • Les déplacements domicile-travail ;
  • Le développement des modes actifs ;
  • L’offre de transports sur le territoire ;
  • Les nouvelles mobilités liées à l’automobile (covoiturage, rézo pouce, voiture électrique) ;
  • Les transports de marchandises.

Et l’avenir ?

Après la phase de diagnostic, 2 autres étapes jalonneront la démarche :

  • La construction d’une stratégie sur le développement des mobilités (choisir les priorités) et la recherche de solutions ;
  • La définition d’un plan d’actions sous la forme d’un plan de mobilité simplifié comprenant un schéma directeur cyclable.

L’étude se poursuit et doit se terminer en 2025. Plusieurs pistes d’actions ont déjà été évoquées comme la mise en place prochaine d’un titre de transport couplé ‘NAVIGO REMI’, l’aménagement de nouvelles pistes cyclables en maillage de l’existant, la proposition de solutions de covoiturage, la mise en place d’un service d’autopartage ou encore l’amélioration de la communication autour des services de transports existants.

Enfin, sur le long terme, la modernisation et la remise en fonctionnement de la ligne de chemin de fer ont été évoquées dans le cadre de la création d’un Service Express Régional Métropolitain autour d’Orléans.

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